L'ENTREPRENEURIAT MON NOUVEAU MODE DE VIE
ENTREPRENEURIAT
Entreprendre, pour moi, ce n’est pas seulement créer une entreprise ou vendre un produit ; c’est avant tout une façon de voir le monde, de le questionner et d’y apporter quelque chose d’unique, d’apporter de la valeur à tout ce que l’on touche. C’est cette envie profonde de transformer une idée, parfois née d’un simple déclic, en quelque chose de concret qui peut toucher, aider ou inspirer les autres m’a animé pour créer ma propre startup MOKYO DRINKS qui est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de boissons froides et sans alcool notamment les jus, les milkshakes et les smoothies . Quand j’y pense, ce qui me fascine le plus dans l’entrepreneuriat, ce n’est pas tant l’objectif final que le chemin en lui-même : ce parcours rempli de doutes, d’apprentissages, de remises en question, mais aussi d’une liberté incroyable et d’une créativité presque sans limites. Ce qui me touche dans l’aventure entrepreneuriale, c’est qu’elle commence souvent par une intuition ou une frustration. On voit un problème autour de soi, quelque chose qui pourrait être mieux, plus simple, plus beau, plus accessible, et on se dit « Pourquoi pas moi ? ». Et tout de suite, ce « pourquoi pas ? » devient une petite graine. Au début, personne ne la voit, parfois même pas nous. Mais peu à peu, elle prend racine, se nourrit de nos réflexions, de nos rencontres, de nos observations, jusqu’à devenir une idée plus claire, puis un projet, puis peut-être une entreprise. Ce que j’admire, c’est que l’entrepreneuriat nous force à sortir du rêve pour entrer dans l’action. Avoir des idées, tout le monde en a. Mais ce qui fait la différence, c’est le courage de passer du carnet de notes à la réalité, de se confronter à la faisabilité, aux besoins réels, aux contraintes et à tout ce qu’on n’avait pas prévu. C’est accepter que l’idée de départ va sûrement changer, évoluer, se préciser grâce au feedback des autres, aux premiers tests, aux erreurs aussi. Ce processus, parfois frustrant, est en fait l’essence même de l’entrepreneuriat : accepter d’apprendre et de s’adapter en permanence. Je crois aussi que ce qui rend l’entrepreneuriat si particulier, c’est qu’il oblige à mieux se connaître. On découvre vite ses forces, mais surtout ses faiblesses. On apprend qu’on ne peut pas tout faire seul, qu’il faut savoir déléguer, demander de l’aide, écouter et parfois même admettre qu’on s’est trompé. Ce n’est pas facile, mais c’est incroyablement formateur. À force, on développe un sens critique plus aiguisé, une meilleure gestion de ses émotions et cette fameuse résilience dont on parle tant ; car oui, l’échec fait partie du parcours. Au début, on le redoute. On pense que tout repose sur ce premier lancement, ce premier client, cette première vente. Et puis on comprend que ce qui compte vraiment, ce n’est pas de ne jamais échouer, mais de savoir se relever, apprendre et repartir différemment. Chaque obstacle devient une leçon précieuse : mieux connaître son marché, comprendre ses clients, affiner son produit ou revoir sa communication. Et parfois, c’est justement ces échecs qui nous poussent à trouver la bonne idée, celle qui fonctionnera vraiment. Ce que je trouve passionnant, c’est que l’entrepreneuriat n’a pas qu’une seule forme. Certains créent des entreprises à impact social ou environnemental, d’autres inventent des produits innovants, d’autres encore se lancent dans le digital, l’artisanat, le service… Chacun y apporte sa personnalité, ses valeurs, sa vision du monde. C’est un terrain de jeu infini où l’on peut exprimer sa créativité, tout en cherchant à répondre à un besoin concret. Et je crois que c’est ce mélange entre liberté créative et exigence du réel qui rend l’aventure si riche. Au fond, entreprendre, c’est vouloir laisser une trace. Pas forcément une trace gigantesque, pas forcément devenir mondialement connu, mais avoir l’impression d’avoir contribué à quelque chose qui a du sens. C’est aussi, pour beaucoup, une façon de prendre sa vie en main, de ne pas attendre que les opportunités viennent, mais de les créer. Et ça, c’est déjà une victoire en soi. Il faut aussi parler de la solitude que l’on ressent parfois. Même entouré, même soutenu, il y a des décisions qu’on doit prendre seul, des doutes qu’on porte seul le soir. Mais paradoxalement, l’entrepreneuriat, c’est aussi beaucoup de rencontres : mentors, partenaires, clients, autres entrepreneurs… Ces échanges peuvent transformer un projet, apporter des idées nouvelles ou simplement redonner confiance quand on doute. Et puis il y a la question du sens. Beaucoup se lancent en pensant d’abord au chiffre d’affaires, à la réussite matérielle, et c’est normal : il faut bien que l’entreprise soit viable. Mais à un moment, la vraie question qui revient, c’est « Pourquoi je fais ça ? ». Et c’est souvent cette question qui redonne de l’énergie, surtout dans les moments difficiles. On ne se lève pas chaque matin uniquement pour vendre un produit ou gagner de l’argent ; on se lève pour défendre une idée, un style, un message, une cause, ou simplement une façon différente de faire les choses.
Je pense aussi que l’entrepreneuriat apprend à penser
différemment. Avant, j’avais tendance à chercher la perfection avant de montrer
quoi que ce soit. Maintenant, je vois l’intérêt du « test », du prototype, de
la version imparfaite qu’on améliore grâce aux retours. Cela demande d’accepter
le regard des autres, parfois les critiques, mais c’est ce qui permet d’avancer
plus vite et de construire quelque chose qui répond vraiment aux attentes. Il
faut aussi parler de la discipline. Derrière l’image un peu romantique de
l’entrepreneur libre et créatif, il y a une réalité beaucoup plus exigeante.
Gérer sa trésorerie, tenir ses délais, faire sa comptabilité, répondre aux
clients, chercher de nouveaux partenaires… Tout cela demande de l’organisation
et du sérieux. Mais étonnamment, c’est cette discipline qui rend la liberté
possible. Parce que plus on structure son activité, plus on peut ensuite se
consacrer à la partie créative, celle qui nous anime vraiment. Une autre
dimension qui me passionne, c’est l’impact que peut avoir même un petit projet.
Parfois, on pense qu’il faut révolutionner le monde pour changer les choses.
Mais aider quelques personnes, améliorer un quotidien, donner du plaisir ou
créer du lien, c’est déjà énorme. Et plus on avance, plus on réalise qu’un
projet peut grandir, évoluer et toucher bien plus de gens qu’on ne l’imaginait
au départ. Aujourd’hui, le numérique a encore élargi le champ des possibles. On
peut lancer une boutique en ligne depuis sa chambre, toucher des clients à
l’autre bout du monde, tester un concept grâce aux réseaux sociaux, créer une
communauté autour de sa marque. Cela rend l’entrepreneuriat plus accessible,
mais cela crée aussi une concurrence plus grande, ce qui oblige à se démarquer,
à avoir une identité claire, une histoire forte. Et justement, raconter son
histoire devient essentiel. Ce n’est pas du marketing vide : c’est expliquer
pourquoi on fait ce qu’on fait, partager ses valeurs, ses échecs, ses
réussites. Parce que les gens n’achètent pas seulement un produit, ils adhèrent
aussi à une vision, à une personnalité. Et cela demande d’être sincère, d’oser
montrer ses imperfections. J’aime aussi cette idée que l’entrepreneuriat est
une aventure humaine. Même si l’on travaille avec des chiffres, des produits ou
des outils, au bout du compte, tout tourne autour des relations : écouter ses
clients, motiver son équipe, convaincre un investisseur, collaborer avec un
fournisseur. Plus je découvre cet univers, plus je me dis qu’il faut savoir
allier rigueur et empathie, stratégie et intuition.
Enfin, il y a une chose que je trouve précieuse : la
possibilité d’inspirer. Même si mon projet est petit, même si je débute, le
simple fait d’oser peut donner envie à d’autres de faire pareil. Et ça, c’est
peut-être la plus belle réussite : montrer qu’il est possible d’essayer, de
créer, de se tromper et de recommencer. Pour moi, entreprendre, ce n’est pas un
métier, c’est un choix de vie. Un choix qui n’est pas toujours simple, parfois
épuisant, mais profondément vivant. C’est une façon de dire : « Je crois que ça
peut exister » et de tout faire pour que ça devienne réel. Et au-delà des
chiffres et des produits, c’est cette énergie, cette passion et cette liberté
de créer qui me font avancer chaque jour
Commentaires
Enregistrer un commentaire